Quand, à l’occasion d’une crise, d’une transformation, d’un deuil, d’une naissance, d’une rencontre, les idées qu’on se faisait de la vie vacillent et que le même chemin, emprunté 1000 fois, ne paraît plus être le bon, nous cherchons la direction. Mais quelle direction ? Et comment savoir si celle-ci est la bonne ?
Nos idées sur la vie, sur nous-mêmes, sur les autres créent nos valeurs qui elles-mêmes engendrent nos comportements. Parfois, un comportement qui « a fonctionné » pour nous pendant très longtemps n’est plus adapté.
Très souvent, la partie qui nous empêche d’avancer est liée à des blessures d’enfance auxquels nous avons survécues en créant des défenses ou des comportements.
Par exemple, un enfant peut déployer une grande énergie pour être gentil, même si la colère gronde à l’intérieur.
Devenu adulte, il pourra se trouver limité dans des situations où il faut dire « non » parce qu’une instance intérieur l’en empêche.
Devenir conscient de ce qui en nous « parle » à ce moment-là, c’est être capable de coopérer à nouveau avec nous-mêmes, reconnaître nos besoins fondamentaux, c’est prendre cette distance nécessaire pour nous regarder de l’intérieur, réajuster nos croyances, faire évoluer nos comportements et continuer notre vie d’une manière saine, équilibrée, heureuse.
Entreprendre une psychothérapie, c’est faire ce voyage nécessaire de l’inconscient au conscient, recontacter cet enfant blessé et ses besoins pour y répondre de la manière la plus écologique, la plus efficace, la plus équilibrée possible.